dimanche 14 août 2011

EXTRAIT Les Chroniques du Monde-des-Trois-Portes.

Le 4 avril, j'ai posté le début de mon histoire, en voici la version un peu corriger et sa suite. Bonne lecture

 
Chapitre I : La fuite.


" Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ;
mais le présent est à toi. "


En courant, Max se sentait libre. Alors qu'il soupirait, il repensait à ce qu'il venait de faire. A 16 ans, il fuyait ; ses responsabilités, ses études, sa famille, sa vie. Il avait pris conscience qu'il n'avait rien à faire à l'école, ni chez lui.
Depuis qu'il était petit, Maxwell (car tel est son vrai nom) se sentait à part. Ses parents, lorsqu'ils n'étaient pas partis en voyage, ne s'occupaient ni de lui ni de sa sœur, Sam. Aucun d'eux ne connaissaient vraiment le sens de la famille. Il ne pouvait plus continuer à jouer dans cette pièce fausse de sens et décida donc de s'enfuir. Loin de sa famille malheureusement il devait aussi fuir son école et ses amis.
Maxwell était de ces garçons qu'on décrivait comme très beau et qu'il en briserait des cœurs mais lui ne se trouvait pas si irrésistible que ca ! Ni grand ni petit, ni mince ni gros, « ni beau ni laid », les cheveux ébouriffés, bruns et fins. Les yeux bruns foncé pour un regard ténébreux et la peau matte. Intelligent, courageux, sociale, sensible et charmeur. Maxwell avait tout pour devenir un bel homme.

Il avait décidé de courir vers la ville et là de prendre le train. Rien n'était réfléchit, c'était une simple pulsion ; il n'avait donc pas pensé à prendre de quoi manger pour la route, ni de quoi se désaltéré.
C'était une journée de printemps, une magnifique et ensoleillée après-midi. Il faisait chaud, il transpirait, il haletait comme un chien au bout de la moitié du chemin. Alors qu'il arrivait près d'un champ, il s'arrêta pour reprendre son souffle et qui sait : faire du stop. Cela faisait cinq minutes maintenant qu'il s'était arrêté et toujours aucune voiture à l'horizon, il avait du mal à reprendre son souffle.


Le soleil était cuisant, les gouttes perlaient sur son visage : sur ses joues, sur son front ! Il pensa même voir un mirage au loin dans le champ. Il y avait un épouvantail qui lui semblait en mouvements, Max se frotta les yeux : plus rien. Je deviens fou pensa-t-il. C'est vers ce moment-là qu'il regretta d'être parti. Pas d'être parti de chez lui mais de s'en aller sans avoir prévu de quoi se ravitailler.
Il devait continuer. Un chemin n'a qu'un sens, le tout est de prendre le bon, il se devait d'aller de l'avant, ne plus se retourner. La seconde moitié de la route lui sembla moins longue, moins contraignante. Il arrive en ville plus tôt qu'il ne l'aurait pensé. Alors qu'il atteignait son centre, il avait l'impression d'être regardé de tout le monde, dévisager, juger... Comme si tous savaient ce qu'il était en train de faire alors que lui-même n'en savait fichtrement rien. Quoi ? Que me voulez-vous ? Arrêtez de me regarder ? Pensa-t-il dire ! Maxwell avait la nette impression de devenir paranoïaque.
Il eu un énorme soulagement lorsqu'il fût enfin à la gare, comme si le poids de l'absurdité de sa vie s'en était allé, comme si le fait d'être la, lui avait apprit quelque chose : il n'avait jamais été à un bon endroit à part chez elle. Elle ? c'était sa tante, Augustine, il lui arrivait souvent d'aller chez elle, quand il était plus jeune. Et ses parents lui avaient fait part qu'il avait vécu le début de son enfance chez elle.

Augustine habitait à la campagne, dans une énorme maison blanche avec autant de pièces que de couverts. Elle avait un major d'homme : Andrew Archibald - un homme avec qui Max s'était toujours entendu - et une cuisinière : mademoiselle Belle-Pomme avec qui le jeune garçon n'avait pas d'infinité. La maison ne ressemblait en rien à ce qu'il avait chez lui. Imaginez une maison aussi haute que large, avec 2 hectares de jardins, l'entrée : un porche parsemé de colonnes, une serre et une véranda, et à l'intérieur baroque. Imaginez donc la plus vieille maison, à la décoration des plus distinguées. La maison se sépare en 3 grandes parties; l'allée centrale, l'allée gauche et celle de droite sur 3 étages, les chambres des invités se trouvant dans l'allée gauche, au deuxième étage. N'importe quel étranger se perdrait dans ce dédale.
Le jeune adolescent aimait s'y rendre surtout pour aller au bout du jardin; il y avait là : un ruisseau et un pont (aussi vieux que sa tante) qui amenait dans un bois. Ni ce pont, ni ce ruisseau l'intéressait mais c'était bien cette petite forêt qu’il aimait tant. Quand il y allait, il se sentait comme seul au monde ! Il ne pensait à rien sauf à lui et ses envies. Le seul maître à bord de son destin.


Alors qu'il repensait à tout ça ; Augustine, Andrew, Belle-pomme, la maison, le bois; il bouscula quelqu'un dans la gare. L'homme bousculé ne s'énerva pas mais regarda fixement le jeune adolescent. Mais il ne fit pas attention, s'excusa et s'en alla. Autant il ne vit pas cet homme, autant il ne pouvait ne pas voir le garçon qui s'approchait de lui ; L. Un vieil ami ! Alors qu'il était de plus en plus proche de lui, Max lui fit signe de la tête, lui dit au revoir et s'en alla. L ne pu que rebrousser chemin, étonné du comportement de son camarade.
Il était enfin sur le quai à attendre le train qui l’amènerait à bon port.
Le jeune homme entendit un cri, si fort qu'il du mettre ses mains sur ses oreilles. Il regarda partout, affolé. Ce hurlement lui faisait froid dans le dos, tels des mots de souffrances, tels les derniers soupirs d'un mort. Il ne vit pas d'où venait ce bruit, aux premières écoutes, il cru d'abord que la sirène du train était déréglée mais il semblait être le seul à l'entendre ce qui écarta cette hypothèse. Les passants le regardaient – se disaient certainement qu'il était fou – le dévisageaient et finir par tous le nier. Il reprit son calme et son ascension vers le bout du quai.
Alors que plus personne ne faisait attention à lui, un homme au loin le fixait. Le jeune homme ne se sentait pas bien à la vue de cet homme. Habillé d'un long impaire et d'un chapeau gris il semblait fort vieux ; des yeux ridés, de fins cheveux poivre et sel, et un maintien très imparfait. Maxwell était sûr que l'individu en gris cachait quelque chose en dessus de ces vêtements.
Le soleil commençait à se coucher lorsque le train fit son entrée dans la gare. L'adolescent prit un siège et quitta cet endroit et le grisonnant.



L'air du train lui paressait lourd. Cette journée avait sûrement été la plus chaude de l'année. Toute la journée, il s’était senti humide et peu à l'aise. Pour que le voyage lui paresse moins long, il s'isola avec son MP3.


Lorsque Max quitta ses pensées, il faisait déjà nuit et le train était presque vide. Dans son wagon, il y avait en tout et pour tout 5 personnes. Il ne savait pas si c'était le fait d'être seul ou bien s'il faisait nuit mais Maxwell avait froid. Il remit sa veste retirée plus tôt, pour se réchauffer. Il tremblait et fini même par claquer des dents.
Ce ne fut pas l'élément le plus bizarre du voyage, quelques minutes après ça, il eu comme des éclairs dans le ciel, mais des éclairs d'une couleur bien étranges. Lorsqu'ils apparaissait, tout était bleu. Même si Max était de nature courageuse, il avait quelques craintes, ce n'était pas normal et personne ne réagissait. Au loin, il n'y avait pas ni pluie, ni nuages. Il semblait pas avoir de problème sur la ligne haute tension. Et pourtant il y avait bien de la foudre. Par la fenêtre, du cyan, de l'indigo, du bleu marine ... concentré sur ces flash, Max cru apercevoir une forme dans ces derniers. Comme des ombres se dessinant dans ce bleu de Prusse.
Tout s’éteignit dans le train, les gens à ce moment se levèrent – paniqués. Plus rien ne fonctionnait, même le train était arrêté.


- La panique ne sert à rien. Dit un homme qui avait l'air plus habille que les autres.
- On ne me dit pas comment réagir monsieur, imaginez qu'on aie une collision avec le prochain train. Lui répondit une femme, vieille, avec son petit chien qui n’arrêtait pas d'aboyer depuis que les lumières s'étaient éteintes.

Les cris allaient bon train au moment où :

- Monsieur, Madame, veuillez garder votre calme, le train reprendra bientôt sa route. Dit le contrôleur au moyen du haut-parleur.

En effet, très vite le courant revenu et le train redémarra. L’action passa tellement vite que Maxwell ne vit pas que les éclairs s'était calmés, disparues.


Maxwell arriva enfin à la gare de ... Normalement, lorsqu'il prenait le train, sa tante avec le major d'homme venait le chercher mais là, il ne s'attendait pas à les voir, vu qu'il avait en quelque sorte fuguer. Il monta les marches qui amenant à la sortie, coté bus. Et là l'attendait Augustine et Andrew.






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