lundi 4 avril 2011

EXTRAIT ! Les Chroniques du Monde-des-Trois-Portes.

Ce qui suit est un texte que j'ai ecrit après 6 ans de création d'une histoire fantastique !


TOME I : Le Chateau des Nuages.

Partie 1 : LES ECLAIRES AZURES.


Chapitre 1 : La Fuite.

" Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ;
mais le présent est à toi. "



Libre, tout en courant Max se sentait libre. Alors qu'il soupirait, il repensait à ce qu'il venait de faire. A 16 ans, il fuyait ; ses responsabilité, ses études, sa famille, sa vie. Il avait pris conscience qu'il n'avait rien à faire à l'école, ni chez lui.

Depuis qu'il était petit, Maxwell (car tel est son vrai nom) se sentait à part. Ses parents lorsqu'ils n'étaient pas partis en voyage, ne s'occupaient pas de lui ni de sa sœur Becci. Aucun d'eux ne connaissaient vraiment le sens de la famille. Il ne pouvait plus continuer à jouer dans cette pièce fausse de sens et décida donc de s'enfuir. Loin de sa famille malheureusement il devait aussi fuir son école et ses amis.

Maxwell était de ces garçons qu'on arrêtait pas de dire qu'il était beau, qu'il en briserait des coeurs mais qu'il ne se trouvait pas si irrésistible que ca ! Ni grand ni petit, ni mince ni gros, « ni beau ni laid », les cheveux ébouriffés, bruns et fins. Les yeux bruns foncé pour un regard ténébreux et la peau matte. Intelligent, courageux, sociale, sensible et charmeur. Maxwell avait tout pour devenir un bel homme.

Il avait décidé de courir vers la ville et là de prendre le train. Rien n'était réfléchie, c'était une simple pulsion ; il n'avait donc pas pensé à prendre de quoi manger pour la route, ni de quoi se désaltéré.

C'était une journée de printemps, une magnifique et ensoleillée après-midi. Il faisait chaud, il transpirait, il haletait comme un chien au bout de la moitié du chemin. Alors qu'il arrivait près d'un champ, il s'arrêta pour reprendre son souffle et qui sait : faire du stop. Ça faisait cinq minutes maintenant qu'il s'était arrêté et toujours aucune voiture à l'horizon, il avait du mal à reprendre son souffle.

Le soleil était cuisant, les gouttes perlaient sur son visage : sur ses joues, sur son front ! Il pensa même voir un mirage au loin dans le champ. Il y avait un épouvantail qui lui semblait en mouvements, Max se frotta les yeux : plus rien. Je deviens fou pensa-t-il. C'est vers ce moment-là qu'il regretta d'être parti. Pas d'être parti de chez lui mais de s'en aller sans avoir prévu de quoi se ravitailler.

Il devait continuer. Un chemin n'a qu'un sens c'est celui de prendre le bon, il se devait d'aller de l'avant, ne plus se retourner. La seconde moitié de la route lui sembla moins longue, moins contraignante. Il arrive en ville plus tôt qu'il ne l'aurait pensé. Alors qu'il atteignait son centre, il avait l'impression d'être regardé de tout le monde, dévisager, juger... Comme si tous savaient ce qu'il était en train de faire alors que lui-même n'en savait fichtrement rien. Quoi ? Que me voulez-vous ? Arrêtez de me regarder ? Pensa-t-il dire ! Maxwell avait la net impression de devenir paranoïaque.

Il eu un énorme soulagement lorsqu'il fu enfin a la gare, comme si le poids de l'absurdité de sa vie s'en était allé, comme si le fait d'être la, lui avait appris quelque chose : il n'avait jamais été a bon endroit à part chez elle.

1 commentaire:

  1. Quelle surprise de découvrir ce lien que tu as fais pour moi ha ha! Vive les statistiques de Blogger, c'est ca qui m'a ramené ici.. Je reviendrai te lire, tu dois savoir comme j'aime ca! Bisous!!

    RépondreSupprimer